dimanche 26 avril 2015

FMI, acteur dans la mondialisation face aux réformes

Le Fonds Monétaire International joue un rôle d'acteur dans la mondialisation lorsqu'un pays se retrouve dans l'incapacité de redresser sa balance des paiements. Dans ce cas, les ressources versées par les 88 pays membres sous forme de quotes-parts (un part du capital du Fonds) sont mobilisées sous conditions du FMI. L'organisation née en 1944 à Bretton Woods figure comme gendarme économique et principal créancier. Les quotes-parts s'élèvent à 341 milliards de $ (341 milliards d'euros) mais sa capacité de prêts semble être de mille milliards de $. (source article de Claire Guélaud, Le Monde éco et entreprise, mardi 14 avril 2015)
Le site "dessine-moi l'économie" propose cette vidéo de 3 minutes pour expliquer les types d'interventions du FMI.
Afin d'argumenter sur les politique menées, vous pouvez écouter deux podcasts du FMI :
Aide financière aux pays africains touchés par l'Ebola pour soutenir l'économie (2 minutes 22)
Une brève histoire de la dette des pays subsahariens depuis les années 70 (9 minutes 05)
Le FMI et l'Europe
Christine Lagarde occupe pour 5 ans le poste de Directrice générale du FMI depuis juillet 2011Précisions sur le  mode de sélection.
17,69 % des quotes-parts correspondent au montant versé par les Etats-Unis dont la voix compte pour 16,75 % dans les décisions. La Chine verse 4 % et sa décision pèse pour 3,81 %. (La France verse 4,51 % et représente 4,29 %). Page source. Ainsi les Etats-Unis y jouent un rôle majeur contesté par les pays émergents qui attendent depuis 2010 des réformes majeures. Au mois d'Avril 2015, des propositions ont été présentées en vue de réformer la Banque mondiale ainsi que le FMI. Christine Lagarde doit présenter des mesures transitoires le 30 juin. Avec la réforme de 2010, la Chine passerait à 6 % en quotes-parts tandis que les pays européens devraient rendre deux sièges au conseil du FMI.
Options à l'étude :
- augmentation de la quote-part de tous les pays sauf les Etats-Unis - pour cela il faut 85 % des votants or les 16,75 % appartiennent à Washington
- augmenter les quotas et droits de vote des émergents seuls mais en conservant le droit de veto des Etats-Unis lors du vote de décisions.
La Banque mondiale doit également se réformer car risque d'être concurrencée par la future Banque de développement des BRICS (qui devrait siéger à Shanghai) et celle de la Banque asiatique pour l'investissement dans les infrastructures AIIB (dans laquelle la Chine domine).
Source déjà citée.

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