jeudi 16 octobre 2014

Guerre froide et cinéma


Ce post rassemble des éléments exploitables pour le thème 3 du programme de TL et ES en histoire (les chemins de la puissance, les Etats-Unis depuis les "quatorze points" du président Wilson.
Film fantastique de 1953 source

Les arts de la période de la Guerre froide sont des armes de propagande autant que des témoignages des angoisses des populations. L'état d'esprit des populations donnent lieu à des fictions ou des documentaires que l'historien Georges Henri Soutou nomme « culture de Guerre froide ».
Le cinéma est devenu un média de masse depuis les années 30-40 dans les pays occidentaux. Les auteurs du septième art s'inspirent copieusement de la réalité pour faire frémir leur public avide de sensations fortes.
De la production pléthorique de cette époque, vous pouvez retenir : les films fantastiques dans lesquels les envahisseurs ne sont que des alias des communistes Invaders from Mars (William Menzies, 1953), ou bien des individus dénués de sentiments L'invasion des profanateurs de sépultures (Don Siegel, 1956), Le Rideau déchiré (Alfred Hitchcock, 1966).
En Europe, James Bond, agent britannique 007, créé en 1953 par Ian Fleming ne faiblit pas à la tâche pour combattre les communistes ou aborder des questions de transfuges soviétiques passant à l'Est comme dans Bons baisers de Russie (1963). Pour les auteurs, le cinéma permet également de dénoncer les pratiques en transposant à l'écran les craintes des populations comme Dans L'Espion qui venait du froid (1965, Martin Ritt), où les manipulations du MI6 (service de renseignements extérieurs du Royaume-Uni) déstabilisent la vie du héros du film ou encore dans La Bombe de Peter Watkins (1965) dénonçant, par l'explosion d'une Bombe H sur l'Angleterre, « l'équilibre de la terreur » par l'usage possible d'armes d'une violence inégalée.

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