samedi 8 mars 2014

L'art contemporain pour aborder les crimes contre l'humanité et crimes de guerre

L'article en lien aborde un thème étudié en classe de Première : comment "raconter" ce qui n'a pas de mots, les crimes perpétrés depuis le XX e siècle ? Par l'art contemporain !
D'Otto Dix en peinture au film d'animation, le documentaire, diffusé sur la chaîne Arte dans la nuit de jeudi à vendredi 7 mars, ouvre sur la problématique suivante : si la terreur nazie a perdu la guerre, n’a-t-elle pas finalement gagné la paix ?
La chaine a ainsi diffusé Camp 14 (visible jusque jeudi 13 mars par ce lien). Le paragraphe suivant est le synopsis lié à la diffusion de ce documentaire.
Copie écran de Camp 14, diffusé sur Arte
Shin Dong-hyuk est né en 1983 d'un mariage arrangé entre deux détenus, au camp 14, l’un des pires camps de travail de Corée du Nord. Traité en "ennemi de la nation", contraint dès 6 ans aux travaux forcés dans une mine de charbon, il a vécu dans l’ignorance absolue du monde extérieur, croyant que la vie se résumait aux coups, à la faim, à la torture et à la délation. Après avoir partagé sa cellule avec un prisonnier plus âgé qui, au prix de sa vie, lui a permis de s'évader, il a miraculeusement réussi, à 23 ans, à s'échapper de son enfer. Réfugié à Seoul, il réapprend, avec difficulté, à vivre libre. Oh Young Nam et Kwon Hyuk, quant à eux, étaient de l’autre côté : jeunes gradés de l’armée, ils étaient chargés de surveiller, de torturer ou de tuer les prisonniers réfractaires. À travers les témoignages douloureux de ces trois personnes, dont les silences sont complétés par des images d’animation, se dessine une organisation totalitaire et auto-génocidaire, capable de transformer des hommes en tortionnaires et d’annihiler chez les victimes comme chez les bourreaux toute notion d’empathie, d’entraide ou de famille. Aujourd’hui encore, près de deux cent mille personnes survivent dans ces conditions cauchemardesques, dans l’indifférence du reste du monde. (Source : Arte, en lien sur Camp 14)

Post rédigé sur proposition de Louise en Première.

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