dimanche 30 mai 2010

Prévisions et cyclones dans la France Outre-mer




Un cyclone (du Grec «Kuklos»= cercle) est une masse atmosphérique formée en zone tropicale animée d'un mouvement de rotation et accompagnée de vents supérieurs à 120 km/h, d'une forte dépression atmosphérique et de pluies abondantes.
Les catastrophes naturelles provoquent de nombreuses victimes, et tout particulièrement les cyclones tropicaux, ouragans ou typhons. Le recensement des victimes de 1947 à 1980 les place d’ailleurs en tête des cataclysmes. Les dégâts subis par une région sont directement liés à sa distance par rapport à la trajectoire du centre (l’œil) et la force du cyclone. Il existe une échelle mesurant l’intensité des ouragans appellée Saffir-Simpson.
Concernant les DOM, le risque de voir un phénomène cyclonique, sous forme de tempête ou ouragan, est en moyenne de 1 tous les 4 ans aux Antilles (Guadeloupe et Martinique) et en Réunion. La Guyane est moins touchée par ces phénomènes. De 1886 à 1989, 52 ouragans ont touchés les îles françaises, dont 29 ont affecté la Guadeloupe.
S’il est évident que l’on ne pourra jamais empêcher un cyclone de frapper, le but qui doit être visé en permanence est de faire en sorte que toutes les pertes en biens surtout en vies humaines soient minimales.
Comment les populations se protègent-elles face à ces aléas ?

La prévision cyclonique, c’est avant tout les prévisions de trajectoires et d’intensités, par données satellites, radars météorologiques ou grâce à des stations d’observations au sol et en altitude, qui conditionnent directement les prévisions d’impact (vent, quantité de précipitation, marrée de tempête, etc.). En plus d’une prévision cyclonique, il est préférable que la population soit éduquée de longue date pour réagir de façon appropriée face au péril cyclonique et que l’avertissement soit diffusée suffisamment tôt pour permettre à la population d’être organisée et de prendre des mesures. Pour ce faire, la population est en permanence informée par les médias, l’école et la circulation de plans d’urgence tel que le Plan de Secours Spécialisée «  Cyclone » (Cf : Conduite à tenir pour prévenir les accidents dus aux cyclones). Cette importance de la prévention est donc capitale dans la préservation des vies humaines. Elle permet aussi de se préparer à l’après cyclone et de mobiliser les forces pour une remise en état rapide.
On ne peut totalement se protéger des effets des cyclones violents, en particulier de ceux des cyclones tropicaux. Cependant, en zone à risque, un aménagement adapté et prudent des territoires peut permettre de limiter les dégâts humains et matériels dû au vent, aux précipitations et aux inondations. Une architecture offrant moins de prise au vent, l’absence de construction en zone humide, des réseaux électriques enterré et isolés de l’eau, le maintient ou la restauration des zones humides tampons, la préparation des populations, des antennes et éoliennes qu’on peut « coucher » le temps de la tempête etc, peuvent y contribuer.
Le cyclone HUGO ( de catégorie 5) ayant frappé la Guadeloupe en 1989 n’a provoqué que  11 victimes alors que le Grand Cyclone de 1928 avait fait 1270 victimes. Il existe deux raisons à l’origine de cette importante différence : d’une part la population était prévenue du danger et d’autre part le cyclone HUGO a frappé la nuit. Mais nous comptons beaucoup de dégats matériels, notamment dans les cultures. Voici une vidéo amateur montrant la progression du cyclone HUGO.

Le « déjà vécu » peut aussi faire évoluer les systèmes de protection et la vigilance des populations. Ainsi, les pertes en vies humaines ont tendance à diminuer d’une décennie à l’autre. Les systèmes de protection de la population sont surtout de l’ordre de la prévention. L’Homme ne fait pas le poids face aux aléas cycloniques et même des constructions telles que des maisons solides et adaptées y résistent difficilement. Les moyens de protection varient selon la force du cyclone.
On ne peut que prévoir et prévenir.

Travail réalisé par un groupe d'élèves de Première S


Sources :
http://tempete.ifrance.com/comprendre.htm
http://www.assemblee-nationale.fr/11/rap-off/R1540-02.asp#P304_25885
http://geoconfluences.ens-lsh.fr/doc/breves/2004/7.htm

vendredi 28 mai 2010

Le nucléaire en France, énergie propre ? (exposé d'élèves)

Voici un travail collectif des Premières réalisé en diaporama. http://bit.ly/cl0W5Q
Le choix de la centrale étudiée est celle de Flamanville. L'exposé a été développé autour du sujet 1.

EPR= un Réacteur pressurisé européen

Pour obtenir la carte des centrales nucléaires en France :http://energies.edf.com/edf-fr-accueil/la-production-d-electricite-edf/-nucleaire/les-centrales-nucleaires-120223.html

En reprise, j'ai rappelé le devoir du géographe ou de l'historien, de rester dans une démarche s'attachant à une étude non seulement géographique mais surtout non partisane dans un sujet aussi polémique.

jeudi 27 mai 2010

La forêt de Fontainebleau, exemple d'une forêt périurbaine


La forêt de Fontainebleau, « poumon vert » de l’Ile de France, est située en Seine et Marne.
Elle possède une superficie d’environ 25 000 ha et elle reçoit chaque année 13 000 millions de visiteurs (autant que le parc EuroDisney!).
Elle est essentiellement constituée de chênes, de pins sylvestre et de hêtres et possède une faune diversifiée.
Ses blocs de grès en font un lieu internationalement connu pour l’escalade.
Elle est également célèbre pour avoir inspiré de nombreux artistes.

Une forêt périurbaine est située à moins de 30 km d’une agglomération de 50 000 habitants. Ce qui est le cas de la forêt de Fontainebleau.Elles apparaissent, du fait de leurs fonctions sociales, comme des espaces indispensables et complémentaires de la ville. Les municipalités, lorsqu’elles en sont propriétaires, tentent de mettre en place des modes de gestion conformes aux attentes des citadins, mais cela nécessite de composer entre les représentations collectives de la « forêt idéale » et les impératifs de gestion.
En 1992, le ministre de l’Agriculture a produit une circulaire qui définit des directives de gestion des forêts domaniales périurbaines, insistant sur la nécessité d’être vigilant pour leur protection foncière, mais aussi sur la sauvegarde de la diversité biologique.

La forêt périurbaine de Fontainebleau a bien une fonction sociale en ayant une fonction paysagère (grande diversité de faune et de flore), une fonction récréative (possibilité d’escalade des blocs rocheux, 300 km de sentiers balisés pour les piétons, promenades à vélo dans les allées forestières…) et une fonction pédagogique (sorties thématiques organisées autour de la faune, de la flore, des métiers de la forêt et des réserves biologiques…).
La forêt de Fontainebleau obéit également aux impératifs de gestion en préservant le milieu et en protégeant la nature, symbolisée en forêt de Fontainebleau par la présence du cerf et du sanglier, par exemple grâce à l’organisation de conférences réalisées par des associations pour sensibiliser la population.
La forêt de Fontainebleau possède également le label « réserve de biosphère » attribué par l’Unesco ce qui favorise la conservation et l’utilisation des ressources naturelles sur ce site.

Pour plus de renseignements sur la forêt de Fontainebleau:http://www.seine-et-marne.fr/la-foret-de-fontainebleau

billet publié par un groupe d'élèves de Première S3

mercredi 12 mai 2010

Henri IV 1610-2010



De nombreuses manifestations illustrent le règne d'Henri IV en raison du quatrième centenaire de la mort du roi le 14 mai 1610.
En cliquant sur le titre de l'article vous pourrez visiter le site officiel sur lequel il vous sera possible d'approfondir vos connaissances sur cette fin de Renaissance en France et découvrir les nombreuses manifestations proposées.

Voici un extrait de l'article "arts": Même s’il eut une sensibilité moins fruste que celle que lui prête l’imagerie populaire, Henri IV ne fut pas un « roi-artiste », encore moins un « roi-musicien », et la danse, pourtant indissociable de l’éducation aristocratique, était un exercice qu’il goûtait peu. La politique artistique qu’il mena révèle pourtant un projet culturel réel et il sut, malgré des difficultés encore fortes, restaurer un climat propice à la création. En matière de musique, son règne vit l’apogée des grands genres polyphoniques de la Renaissance mais aussi l’émergence de nouvelles formes d’expression, témoins des mutations d’une société de plus en plus raffinée.
suite sur le site en lien